Carrière de Granit, Ikopa rive gauche, Massif Masiapapango, Rova Ambohidrandriamandra, sommet Tsaralamaka

 

 

Arrivée sur Malaza
ravine qui prend naissance sur le sommet

Ambatomaro nord Est lac Mandroseza
Une carrière qui fait vivre des familles

A Ambatomaro l’existence d’une carrière fournit du travail à la population environnante. Même si c’est un travail qui nécessite beaucoup de force physique, les gens trouvent que c’est un métier modeste et suffisant pour subvenir aux besoins d’une famille.

Dès huit heures du matin, la carrière d’Ambatomaro grouille de gens qui s’affairent à tailler et à extraire du granit du flanc de la montagne. Ambatomaro est un quartier situé à sept kilomètres à peu près du centre-ville. Il est connu pour son environnement calme, mais parfois perturbé par le bruit des explosifs utilisés pour extraire les produits de la carrière.

Du coté d’Antsobolo, la vue d’un énorme trou béant est la conséquence d’une exploitation qui a déjà eu lieu des années durant. Si on longe la route menant vers l’ISPM (Institut Supérieur Polytechnique de Madagascar), la route dite « Bibilava » il est impossible de ne pas apercevoir la carrière d’Ambatomaro.

Il ne faut pas non plus s’étonner de voir des femmes qui travaillent au sein de la carrière, car en ces temps difficiles, tout est bon pour gagner son pain quotidien.

Auparavant, même des enfants mineurs travaillaient dans la carrière pour aider leurs parents. Travail ingrat considéré comme dangereux pour la vie des enfants. Heureusement que l’Etat, en collaboration avec le BIT (Bureau International du Travail), est intervenu pour tirer les enfants de ce danger.

Travail modeste

En effet, la totalité des personnes qui font ce métier sont des locataires car la carrière et les produits qui s’y trouvent sont la propriété de l’Etat. Pourtant, Ndriana, un père de famille confie que cela fait déjà 5 ans qu’il effectue ce travail et qu’il arrive à tailler une cinquantaine de moellons par jour, tandis que sa femme se charge des gravillons. Le prix d’un moellon varie entre 220Ar et 240Ar, indépendamment du frais de transport. Le fait d’avoir un métier forge la personnalité, vouloir réussir et s’extirper de la pauvreté afin de mener une vie saine tout en progressant pas à pas vers une meilleure condition de vie.

« Je travaille quotidiennement ici, et on me paie chaque fin de semaine », déclare Hery, une femme qui est en train de sélectionner des gravillonnettes. « Même si ce travail exige beaucoup de force physique, j’ai décidé de travailler pour subvenir aux besoins de ma famille », ajoute -t- elle.

Etant sur place au sein de cette carrière, on arrive à se souvenir du slogan d’un missionnaire qui dit que « le travail forge l’Homme ».

Fier de travailler

La majorité des gens qui travaillent au sein de cette carrière d’Ambatomaro sont des chefs de famille.

Volontairement, ces gens travaillent dur pour essayer de survivre selon le dicton « vous ne mangerez qu’à la sueur de votre front ».

Par contre, pour d’autres, ils osent prendre ce qui ne leur appartient point, on entend ici et là les actes de banditismes perpétrés par des malfaiteurs. Ils préfèrent dérober au lieu de se tuer au travail pour gagner honnêtement leur vie.

Cette mentalité tend à détruire la société malgache. De ce fait il faut essayer d’instaurer la sécurité avant de prôner le développement rapide et durable

http://www.madagascar-tribune.com 2008
2014 toujours d’actualité, Haingonjatovo A.

Carrière de Granit, Ikopa rive gauche, Massif Masiapapango, Rova Ambohidrandriamandra, sommet Tsaralamaka

L’ exploitation de granit du côté d’ Ambohijanaka, rive gauche de l’ ikopa.
Très beau circuit à pied à partir du village Malaza, piste Alasora Ambohijanaka.
Une dizaine de kilomètres pour découvrir le massif Masiapapango aux nombreux sommets dont le Rova Ambohidrandriamandra et le sommet Tsaralamaka qui est une vaste carrière de granit

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version longue 13 km en partant d’Alasora

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