Depuis 1960 et la fin de la décolonisation, Madagascar a tenté de préserver une partie des constructions des colons français, présents six décennies dans le pays et qui lui ont donné des routes, des villes, des ponts et l’un de ses plus beaux ouvrages, le canal des Pangalanes. Bâti à l’origine pour exercer un meilleur contrôle administratif et militaire sur la région, ce canal, construit en 1896 par le général français Galliéni est une voie de 665 km reliant des lacs, des lagunes et des rivières navigables, de Foulpointe à Farafangana.
Sa construction permettait de pallier les problèmes de navigation fréquemment rencontrés par la marine marchande et militaire sur la côte est de l’île de Madagascar : le cabotage y était en effet très dangereux à cause de la présence de récifs, de courants importants et de hautes vagues formées par la rencontre de l’Océan Indien et du continent africain. À cet endroit, épaves et requins se comptent en grand nombre, rendant dangereuse la baignade le long de la côte sud-est, baptisée « la côte des cyclones ».
À travers les marécages sinueux, le canal offrit une voie de transport rapide pour les marchandises ce qui entraîna l’installation de nombreux villages sur ses rives. Après l’époque coloniale, son entretien ne fut pas poursuivi et le canal, creusé dans le sable, s’effondrait régulièrement. La voie d’eau s’est alors rapidement retrouvée envahie par de larges nénuphars, des jacinthes d’eau, couvrant en partie sa surface et rendant laborieuse l’avancée des embarcations. Il sombra pendant 20 ans dans l’oubli, ses ponts et voies ferrées furent laissés à l’abandon.
source https://fr.wikipedia.org
Canal des Pangalanes, Loharano, Ambila 68 km
Altitude maximum: 71 m
Altitude minimum: -4 m
Denivelé total positif : 722 m
Denivelé total négatif: -708 m
entre le canal des Pangalanes et l’ océan indien boucle de 68 km puis retour par Ambila l’ arrière pays au sol basaltique, très roulant un peu monotone si on se réfère aux pistes de hauts plateaux